Aller plus loin avec Finance Watch sur le sujet :
Eléments de contexte :
Le 22 novembre, Copenhagen Economics publiait un rapport pour le compte de la Fédération Bancaire Européenne sur la mise en oeuvre Européenne du cadre final de Bâle III.
Le même jour, le Conseil de Stabilité Financière rendait publique sa liste de 2019 des banques globales d’importances systémiques, incluant 30 institutions, soit une de plus que l’année précédente.
Le 29 novembre, le Conseil de Stabilité Financière publiait son rapport sur l’évaluation du financement des PME. Selon Klaas Knot, Vice-Président du CSF et Président de la Banque des Pays-Bas, qui a dirigé ce travail, « l’étude apporte d’importantes preuves sur le fait que les réformes post crise financière n’ont pas débouché sur une réduction tangible et évidente des prêts aux PME. En effet, les réformes ont créé un système financier plus résilient avec des fondations solides permettant le soutien à la croissance des PME sur le long terme ».
Le 4 Décembre, l’Autorité Bancaire Européenne publiait la deuxième partie de ses recommandations sur la mise en oeuvre de Bâle III au sein de l’UE, confirmant la réponse de Finance Watch à Copenhagen Economics: « Les bénéfices de long-terme sont substantiels et l’emportent sur les modestes coûts transitoires. La réforme réduira la sévérité des ralentissements économiques futurs par la réduction tant de la probabilité que de l’intensité des futures crises bancaires, permettant de considérables bénéfices nets à long terme d’environ 0,6% de PIB annuel ».
La Fédération bancaire française (FBF) a aussi publié un mémo « Les accords de Bâle et leurs conséquences sur l’économie » le 22 novembre 2019 en faisant référence au papier de Copenhagen Economics.
Un groupe de 66 parlementaires français soutient une résolution visant à empêcher la mise en œuvre intégrale de Bâle III. Elle doit être débattue à l’Assemblée nationale le 7 janvier 2020.